Messages les plus consultés

profil

profil
mes tissus

mercredi 25 décembre 2013

BILLET D'HUMEUR N°3 PLAIDOYER POUR LES ARTISANS

LE POT DE FER CONTRE LE POT DE TERRE
Hélas, le combat artisanat /industrie est inégal et le constat sans appel! La quantité contre la qualité, est une lutte dont le résultat est annoncé. L'industrie, qu'il s'agisse du secteur alimentaire ou vestimentaire,  cherche à minimiser le coût de fabrication et à augmenter le profit. Pour  y parvenir  il faut produire en grande quantité, souvent au mépris de la qualité. L'artisanat prêche des valeurs quelque peu différentes. Les industriels font de la lutte des prix leur principale préoccupation alors que les artisans mettent l'accent sur la qualité. Les seuls juges sont les clients, à savoir vous et moi. C'est un choix, acheter moins, plus cher, ou beaucoup, moins cher.

L'ARTISANAT : DU CŒUR A L'OUVRAGE!
La production artisanale a pour but d'embellir et d'humaniser notre quotidien. Parce que l'artisan est un être humain il met de l'émotion dans son ouvrage, de l'humanité dans les défauts, il ne joue pas dans la même cour  que les  machines qui produisent des articles en série, avec  régularité, précision, rapidité. Un produit industriel est anonyme, il peut être reproduit à des milliers d'exemplaires sans que l'on puisse distinguer l'original de la copie.
Un objet d'art est unique il peut être copie mais, dans ce cas, on distingue la copie de l'original. Il peut être multiple, mais alors les duplications sont numérotées : c 'est le cas des lithographies.
Un objet artisanal peut être reproduit quasi indéfiniment, mais chaque article est différent du précédent. Parfois, la différence se remarque à peine, mais c'est la signature d'un travail manuel.

LE FAIT MAIN SYNONYME DE QUALITE?
Un produit étiqueté "fait main" possède une supériorité très nette dans l'esprit du client sur l'article fabriqué en série par une machine. Ce "label" permet d'afficher un prix plus élevé, que la clientèle visée s'accorde à trouver justifier. Cependant, force est de constater que "le fait main" n'est pas toujours à la hauteur des espérances du consommateur.  Un artisan est un simple mortel et ses qualités professionnelles ne se jugent qu'à l'usage ou à la dégustation et à sa réputation. L'artisan s'adresse à une clientèle qui espère trouver
solidité, originalité, qualité, et un plus : celui de l'article qui n'est pas passé par les fourches caudines de la mondialisation. Le fait main est une continuation de la tradition. 
L'idée véhiculée par ces deux mots suscite un sentiment de plénitude, donne envie de toucher la matière, de caresser le produit, de déguster voluptueusement. Rarement  un article industriel  inciterait à une telle  conduite.   
Alors, encore une fois, c'est au consommateur de décider d'acheter ou pas.

UN MOUVEMENT PERPETUEL
Dans une société industrialisée, les produits artisanaux sont délaissés au profit d'articles moins onéreux, nouveaux. La durée de vie du produit importe peu, la standardisation n'est pas une gêne. C'est peut être pourquoi les musées d'art et traditions populaires fleurissent dans nos régions. L'artisanat  devenant un souvenir, un objet de musée, et de moins en moins une réalité, il convient d'en conserver une trace pour les générations qui suivent.
Le développement de l'industrie à la fin du XIXeme siècle et au début du XXeme siècle,  fut à l'origine de mouvements créés en réaction contre une production de masse de produits usuels bon marché mais sans recherche esthétique.   
Ainsi, William Morris fut à la tête d'un groupe Arts and Crafts en Grande Bretagne. Artistes et artisans ont tenté et réussi un temps à proposer du beau dans l'utilitaire. La maison Liberty misa aussi sur ce principe au début de son activité. Et puis l'industrie à pris le dessus, par nécessité, puisqu'il fallait répondre à une demande croissante. Depuis quelques décennies, l'esthétisme, la couleur, la forme ont été remis au goût du jour avec un certain succès malgré des prix relativement élevés. Le gagnant est sans conteste Giovanni Alessi qui a su trouvé sa place à mi chemin entre l'artisanat et l'industrie, ses produits sont fabriqués en grande série dans des usines, mais derrière il y a un homme, une présence, un univers souriant et coloré. Les objets familiers fabriqués industriellement associent l'esthétisme au fonctionnel avec une touche d'humour.

"OBJETS INANIMES AVEZ VOUS DONC UNE AME?" 
A. de Lamartine in Milly ou la terre natale.
Que notre quotidien serait triste,  fade, et uniforme sans cette catégorie socio/professionnelle trop ignorée. L'artisan, qu'il soit tailleur, boulanger, électricien,  nous régale, nous dépanne, nous habille, crée une diversité dans notre quotidien.  

L'ARTISANAT POPULAIRE, UNE ACTIVITE INCONTOURNABLE DANS LES PAYS EMERGENTS
Dans un grand nombre de pays émergents, l'artisanat populaire est libéré de tout carcan administratif et c'est sans doute ce qui lui permet d'exister, et de faire vivre une population qui n'aurait pas d'autres moyens de subsistance.

AUX INDES
Un atelier de couture à Ahmenabad dans la province du Gujarat où se trouve un des plus admirable musée dédié au coton
Dans le Kerala, au sud de l'Inde, j'ai rencontré une famille de fabricants de briques. Bien qu'il s'agisse d'un produit extrêmement banal et bon marché,  je ne regarde plus une brique de la même manière,  je sais  combien le travail est pénible, mais je sais aussi que ceux qui les fabriquent sont fiers de leur produit. Toute la famille met, si j'ose dire, la main à la pâte ou plus exactement à cette terre lourde, grasse et rouge. Toutes générations confondues ils vivent sur ce site et de ce site et cet artisanat localement important suffit à couvrir leurs besoins élémentaires.




Le mur est a son plus haut niveau,  les briques sont sèches. C'est un travail difficile, qui n'est rentable que  pour les productions familiales, les débouchés sont maigres, seuls les habitants des villages alentours viennent acheter ce matériel de construction bon marché.






EN BOLIVIE


Cette bolivienne a installé son atelier précaire sur un bout de trottoir et, avec une infinie patience, tisse des ceintures. 
AU PEROU




Au Pérou, à 3900m d'altitude, elle fabrique des mitaines qu'elle vendra sur les marchés des environs. J'avoue que c'est un réconfort et que les touristes, même rares dans cette région, sont contents, très contents de trouver ces parures réconfortantes, parce que ce n'est pas ce à quoi on pense à mettre dans le sac à dos en partant au mois d'août.
"IL FAUT SAUVER LE SOLDAT ARTISAN"  
L'artisan,  par nature, maintient une tradition et, s'il est amené à répéter indéfiniment les mêmes gestes pour façonner le même objet, l'homme n'étant pas une machine réglée avec précision, il n'y a jamais copie conforme. Un geste plus lent, un mouvement plus court, un peu de fatigue ou au contraire une vitalité excessive on  peut imaginer tout cela dans un objet artisanal c'est toute la différence, c'est l'infime défaut qui suggère la présence humaine. En fait,  le résultat est surprenant car tous identiques et tous différents : voilà peut être la clé de l'artisanat.


Au Pérou, préparation méthodique des fils de chaîne avant le tissage
Le costume traditionnel de cette tisserande est visible dans notre boutique. Ce que l'on ne voit pas sur cette photo, ce sont les  souliers assez particuliers. En pneu réchappés, produits solides, et bon marché, une manière intelligente de recycler les matières premières.
Une certaine similitude entre le travail manuel de la tisserande péruvienne et la dentelière de Burano
LES LIMITES DE L'ARTISANAT POPULAIRE : UN CERTAIN TOURISME 
Le tourisme de masse est en partie responsable de la disparition d'un véritable artisanat. Trop souvent ce sont des articles made in Taiwan ou made in China que l'on retrouve sur les marchés artisanaux du monde. Le développement du tourisme accentue la demande  de produits artisanaux à bas coût et matérièlement, il serait impossible de produire de manière artisanale  une telle quantité. Peut on reprocher à des commerçants de s'adapter à la demande ? Non! Si les touristes se contentent de pseudos produits artisanaux , en pseudo laine ou pseudo coton, pourquoi pas. Ils sont vendus  avec la bénédiction  des guides touristiques locaux. Le voyageur non initié  et pas trop regardant sur les finitions ou la qualité compte tenu des sommes modiques engagées, sera content de son achat et rentrera dans son pays d'origine avec un souvenir de voyage
 Les stocks d'articles authentiques, "fait main" par des artisans locaux sont trop importants pour être "honnêtes".






Sur ce petit marché dans le nord de l'Argentine, le stock de chaque stand est impressionnant,  un peu trop à mon avis .
Les vendeurs ne semblent pas être les artisans à l'origine des produits. Nous avons ici l'exemple d'un mixte  de plus en plus courant :  une industrie/ artisanale ou un artisanat industriel...  
L'ARTISANAT EST DESORMAIS UN LUXE 
L'industrie à pris le relais des artisans et ponchos, bonnets tricotés, nappes brodées, objets en terre cuite, animaux en bois de balsa, boites en papier mâché. Il s'agit maintenant d'un artisanat semi industriel ou d'une industrie artisanale, une tendance qui se développe aux quatre coins de notre planète, mettant en péril le savoir faire des artisans locaux.  Il est vrai qu'entre une nappe en coton brodée à la main et une nappe en polyester brodée machine, le prix varie du simple au triple dans le meilleur des cas. Le client type pour cette marchandise est le touriste de passage qui n'est pas regardant sur la qualité, mais qui veut rapporter un souvenir "pas cher".
Des boutiques spécialisées dans l'artisanat "mondial" se sont multipliées dans les années 70 en France et en Europe ; elles ont aujourd'hui rendue les armes, parce que, en fait d'artisanat, il y avait tromperie et les clients ont déserté les boutiques. J'ai visité au Rajasthan un  endroit extraordinaire. Un immeuble de plusieurs étages, chacun des niveaux plein à craquer des milliers de produits "artisanaux", de l'éléphant en céramique, aux boucles d'oreilles en passant par des pieds de lampes en bois exotique et des napperons brodés. Le guide me fit remarquer que chaque étage correspondait à une région. Nous étions ici dans les  réserves de magasins qui distribuaient ces produits en France. Au-dessus, il y avait les réserves de boutiques américaines. Le plus connu de ces distributeurs pour moi était PierImport. L'idée de départ était fort louable, une association caritative décidée à vendre des produits d'artisanat essentiellement en provenance d'Inde. Mais l'importance des stocks ne pouvait résulter du travail de petits artisans. Ce sont donc majoritairement des articles fabriqués industriellement qui remplissent les rayonnages des boutiques. L'idée véhiculée dans ces boutiques était de vous faire voyager dans votre salon. Ici un peu de l'Inde mystérieuse, là un peu de la culture  Chinoise.  Mais aujourd'hui, on ne se prête plus au jeu, qui  imagine  que des salariés de l'entreprise sillonnent le monde à la recherche de l'artisan spécialisé dans la broderie du soie, ou dans la teinture du coton. Pour alimenter tous ces points de vente il fallut passer à la fabrication quasi- industrielle pour des articles pseudo-artisanaux . Le succès qui fut n'est plus, et de nombreux points de vente disparaissent.

UN DES SECRETS DE L'ARTISAN : "PATIENCE ET LONGUEUR DE TEMPS VALENT MIEUX QUE FORCE NI QUE RAGE" JEAN DE LA FONTAINE
L'artisan travaille avec et contre le temps. Il ne compte pas ses heures, comment le pourrait-il? Il sait prendre son temps et c'est tout l'art de cultiver son jardin, de regarder pousser les fleurs, se mettre à l'unisson des saisons et attendre que la pâte lève que la teinture prenne, que la matière première sèche, que la navette passe entre les fils de chaîne. Le temps, avant nous avions le temps et pas de montre aujourd'hui nous avons tous des montres et pas le temps!


A Samarcande, en Ouzbekistan, je me suis mise à la place du tisserand qui actionne habituellement avec dextérité ce métier à tisser. Je sais parler chiffon, quand à les fabriquer, c'est une autre histoire en tout cas pas la mienne.


Un artisan tailleur et sa femme (et une invitée surprise). La machine est un véritable trésor, bien qu'elle soit pour nous une véritable antiquité, réparée mille fois,  faite de bric et de broc, l'aiguille est encore actionnée par une pédale. L'outil est d'une aide  précieuse, il faut le bichonner, le protéger, pour qu'il dure, qu'il dure, qu'il dure longtemps, les pièces d'origine n'étant plus disponibles, les réparations sont de véritables casse -tête.
C'est en Equateur que l'on fabrique les "panama". Les plus belles qualités demandent plusieurs mois de travail et une habilité manuelle incroyable
L'ARTISAN, UN OVNI 
Dans nos sociétés industrialisées, l'artisan est devenu un objet de curiosité, un ovni. Sa survie est menacée, parce que sa production est restreinte et les prix ne peuvent rivaliser avec ceux des produits industriels. 


DE BELLES RENCONTRES!
Mes rencontres tiennent souvent du hasard, d'une bonne dose d'instinct, d'un soupçon d'intuition et une part de chance.
Lorsque je pars, c'est souvent le nez en l'air, les yeux à l'affut et la curiosité en bandoulière. Parfois avec une adresse en poche,  avec une idée en tête, ou juste avec l'envie d'aller plus loin, de percer des secrets de fabrication, de décrypter une technique de filage, de tissage ou de teinture mais surtout de rencontrer ceux qui sont les détenteurs de méthodes de travail ancestrales et qui sont aujourd'hui ces passeurs de savoir.

En Irlande, j'ai trouvé avec difficultés la boutique/ atelier que j'espérais.  Authentique, en dehors des sentiers de la mode, c'est un artisan heureux qui m'a reçu. Il passe ses journées derrière son métier à tisser, et il aime cela.














Y A-T-IL UN AVENIR POUR LES ARTISANS?

Bien sûr que oui, tant qu'il y aura des personnes conscientes de leur importance. Je sais que l'on parle désormais d'un artisanat industriel ce que les puristes rejettent. Parce que l'artisanat est limité, il se situe hors des sentiers industriels, hors des productions de masse, parce que derrière un  objet il y a des hommes et des femmes, des gestes, des techniques mille fois vues, des opérations mille fois répétées et un savoir faire unique. D'un continent à l'autre, les techniques, les matériaux, les couleurs, les objets diffèrent,  mais la présence de l'homme est sensible jusque dans les imperfections qui deviennent des atouts majeurs face à la machine industrielle, à la production de masse, à l'uniformisation, à la perfection sans âme.
Parfois il suffit de bien peu de choses pour que s'inversent les situations. Le lien entre le passé et le présent, le point de référence immuable et la transmission d'un certain savoir- faire aux apprentis, voilà pourquoi j'aime l'artisanat et pourquoi je vous invite à tout faire pour que perdure cette activité dans notre pays et ailleurs. Les artisans ont à cœur de bien faire et de maintenir une belle tradition.

Je vous laisse découvrir dans les posts qui suivent quelques unes des mes plus belles rencontres


FABRIQUEZ MOI UNE CORDE!
Sur la route de Cochin dans le Tamil Nadu, une famille  fabrique des cordes de génération en génération et de mère en fille.
Comment mettre de la poésie dans ce produit banal, qui sert à attacher les animaux, lier les marchandises, pour équiper des poulies.
J'admire ces femmes qui évoluent dans leur saris colorés avec élégance et désinvolture. Elles font le spectacle, elles animent la rue qui a tendance à s'endormir sous le soleil brûlant. Elles réveillent la population en riant, en chantant. Mère, fille, petite-fille, toutes mettent en commun leur savoir faire. Chacune à sa place a un rôle défini dans la fabrication des cordages.
Tout se fait en famille et, bien qu'absorbées par leur tâche, elles n'oublient pas de jeter un œil sur les enfants qui jouent à coté. C'est ainsi que se transmet le savoir, sans s'en rendre compte, en observant, en regardant, en étant le témoin de ces automatisme, en écoutant. Ces gestes, les petites filles les reprendront à leur tour et voilà d'une génération à l'autre, le passage se fait tout naturellement. Ce travail artisanal, comme souvent, est effectué dans l'univers familial, il fait partie des nombreuses activités quotidiennes dévolues aux femmes, comme préparer les repas ou s'occuper des animaux.

Pour qui connait la Corderie Royale de Rochefort, où tout est symbole, installations,  machines, architecture, la comparaison est impossible, cependant le produit final  demeure une corde.
La différence entre les deux c'est l'importance de la production. Ici tout est important, de la cuisson du pain, au tissage de la soie, en passant par la production de cordage.  Il y a dans ce produit sans prestige, une humanité. Les villageois produisent sur place l'indispensable à leur vie quotidienne, mais quant ils achètent une corde, ils peuvent mettre un nom sur la personne qui la fabrique et c'est ainsi pour les poteries qui servent à conserver les aliments ou les espadrilles.


N°1 du sisal à la corde


N°3 La machine est en place depuis la nuit des temps, la propriétaire, l'ainée de la famille n'a pas su me dire depuis quand mais elle sait qu'elle l'a toujours vu à cet emplacement, et sa famille habite cette maison/atelier depuis longtemps.
N°4 La petite fille de la "patronne" connait depuis longtemps  les bons gestes
N°2 ces gestes qui font partie de la vie ordinaire de ce village indien, deviennent une attraction pour une parisienne en quête de nouveauté


la relève est assurée par la quatrième génération
Cette famille  fabrique des cordages pour le village, chacun ayant une part dans le produit final. D'autres familles fabriquent le pain, des poteries, la ferblanterie, des vêtements. Ce sont les artisans qui permettent au village éloigné de toute grande ville, de vivre en quasi autarcie.

VERS UN RETOUR DE L'ARTISANAT
Le succès des salons "faites le vous-même" ou encore "de fil en aiguilles" est signifiant. Les amateurs de travaux d'aiguilles sont de plus en plus nombreux, les cours de coutures sont pris d'assaut et les listes d'attente s'allongent, les brodeuses ne se cachent plus. Ce retour en grâce des métiers manuels ; ce sont des phénomènes qui pourraient être à l'origine du renouveau de l'artisanat délaissé depuis les années 70 et les colliers de fleurs en papier, les pulls tricotés de toutes les couleurs, que les babas cool ont tant aimés.
Si je parcours le monde à la recherche de tissus en voie de disparition, je sais aussi que près de chez nous il existe encore des artisans qui, s'ils sont invisibles pour nous, travaillent pour une clientèle dispersée dans le vaste monde. 

DU PRODUCTEUR AU CONSOMMATEUR  
Transformer la matière première en mettant à profit un savoir faire et une expérience tel est le quotidien d'un artisan. Il participe à toutes les étapes du processus de fabrication  depuis la recherche des matériaux jusqu'à la commercialisation du produit. C'est la vente directe, c'est le contact avec le "faiseur", c'est parfois la possibilité d'adapter le produit à une demande spécifiques, voilà encore d'autres atouts de l'artisanat.

es
En France, à Béthune, une femme artisan d'art Anna dans son atelier. Son support de prédilection  : la dentelle. Créatrice de rêves textiles 
En France à Varengeville, l'atelier de Ghislaine du Tertre  artisan et créatrice d'étoffes




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire